Trois questions à Sandrine Houalet du Greta 58

Nouvellement nommée au poste de Conseillère en Formation Continue au sein du Greta 58, Sandrine Houalet a en charge trois secteurs professionnels : l’industrie, le bâtiment et les métiers d’art. Nous avons souhaité la rencontrer afin de mieux comprendre son parcours, sa vision et les enjeux de son nouveau poste. Bourguignonne de naissance (originaire de l’Yonne), elle a roulé sa bosse de Paris à Casablanca (en passant par toute l’Afrique du nord et sub-saharienne) avant de venir s’installer définitivement dans la Nièvre.

Pouvez-nous nous parler de votre parcours professionnel ?

La formation

J’ai commencé par des études de psychologie clinique à Dijon et c’est entre autres parce que je devais les financer que j’ai cherché du travail dans l’insertion professionnelle comme formatrice. Le secteur m’a beaucoup plu, mais le fait de jongler entre les études et des déplacements très fréquents entre la Côte d’Or et la Nièvre, a eu raison de mon énergie et de mon enthousiasme.

J’ai donc décidé de me réorienter (grâce à une formation au Greta de Dijon) dans l’image de synthèse et la 3D qui étaient des secteurs très prometteurs au début des années 90.

L’expatriation

J’ai finalement travaillé comme maquettiste et secrétaire de rédaction pendant plusieurs années à Paris, dans le secteur de la presse écrite pour des titres quotidiens et hebdomadaires. Puis j’ai intégré une société de jeux vidéos (Ubisoft) pour laquelle j’ai d’abord exercé les fonctions d’infographiste et de créatrice 3D à Paris puis comme lead graphiste pour leurs bureaux de Casablanca au Maroc.

Toujours au Maroc, j’ai intégré ensuite l’association SOS Village d’enfants pour laquelle j’ai travaillé comme chargée de communication puis comme journaliste interne. Cette activité m’a amenée à voyager à travers toute l’Afrique du nord et sub-saharienne. Puis j’ai intégré une entreprise privée pendant plusieurs années où j’ai été chargée, entre autres, de créer une équipe commerciale et de formateurs qui intervenaient dans toute l’Afrique. Ce fut pour moi, une façon de renouer avec le secteur de la formation qui m’avait tant attirée au début de ma carrière.

Le retour en France

Pour des raisons personnelles, je suis revenue m’installer en France en 2014, dans la Nièvre où j’ai intégré la Mission Locale de Nevers (avec des missions à Nevers et à Decize). Puis rapidement, j’ai déposé ma candidature au Greta sur un poste de coordonnatrice dans le secteur du sanitaire et social que j’ai exercé jusqu’à cet été.

En quoi consiste le poste de Conseillère en Formation Continue ?

Globalement, les activités des CFC s’articulent entre 4 grands pôles d’actions :

  1. l’ingénierie de formation et l’innovation pédagogique
  2. les relations extérieures et le développement de partenariats
  3. le conseil en interne
  4. le pilotage d’actions et de dispositifs de formation et d’accompagnement

C’est donc une fonction exigeante tant sur le plan technique que sur celui des relations humaines.

Comment envisagez-vous vos fonctions ? Quelle direction voulez-vous impulser ?

Il est très important pour moi de répondre aux besoins en recrutement des entreprises du territoire en leur proposant des personnes bien formées à leurs process.

Bien entendu, je vais continuer de développer les actions entreprises par Anabelle Amelaine. Par ailleurs, la Région souhaite que nous mettions en place un dispositif expérimental pour les TMI (technicien de maintenance industrielle). Je travaille beaucoup sur cet aspect en ce moment.

Pour l’avenir, j’aimerais travailler à créer et resserrer les liens avec l’ensemble des partenaires (au sens large) de la formation et de l’emploi. Nous pourrions imaginer ensemble de nouvelles formes de rencontres comme des petits-déjeuners, par exemple. Se connaître en dehors du champ strict de nos fonctions respectives pourraient nous permettre d’impulser une dynamique positive au service des personnes qui recherchent un emploi et des entreprises qui cherchent des talents.

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