Bonjour Nathalie MOREAU, vous êtes directrice de ASEM (Acteurs Solidaires en Marche) à Nevers. Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
Mon parcours professionnel débute dans l’animation, en centres de vacances et de loisirs, puis direction de structures et d’animation au Comité d’Établissement SNCF de la région de Tours. J’arrive à Nevers en 1997. Après une année aux Francas et 6 mois à Imphy, je deviens bénévole pour les ateliers cuisine de l’Épicerie Solidaire. J’effectue le remplacement du directeur pour quelques mois en décembre 2000, il y aura bientôt 22 ans. J’ai pris la direction de l’ASEM le 1er avril 2013 après avoir validé un Master de manager de structure à vocation sociale et culturelle avec le CNAM à Dijon. Aujourd’hui, l’ASEM mène de nombreuses actions avec une équipe de 90 salariés et 35 bénévoles.
En quoi consiste votre mission de directrice au sein de l’ASEM ?
J’ai la chance de travailler avec une équipe de permanents impliqués dans notre projet, particulièrement l’équipe de direction que j’anime. Les missions sont réparties et pour ma part elles concernent la coordination générale, le développement de projets, les dossiers de subventions, le partenariat, la vie associative, … je suis particulièrement les pôles Épicerie et Mission citoyenne ainsi que les nouveaux projets. On ne s’ennuie pas
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans vos missions actuelles ?
Le travail partenarial, l’ingénierie collective. A notre échelle, nous pouvons proposer et construire des réponses aux enjeux actuels, contribuer au développement social local. Le projet des Régies porte les principes de co-construction avec l’implication des habitants, des citoyens. Nos domaines d’intervention sont nombreux et nos actions croisent plusieurs dynamiques. Par exemple avec la création du chantier de maraichage bio nous parlons d’agriculture, de formation, d’alimentation, de restauration collective, des Projets Alimentaires Territoriaux. Créer des emplois, supports d’insertion intégrant une formation, pour cultiver les fruits et légumes bio à destination des restaurants des crèches, écoles, collèges, lycée et repas à domicile… Motivant, non? Mais compliqué souvent il faut bien le reconnaitre. Heureusement les choses avancent.
